Depuis son lancement en 2016 à Tunis, le SITIC AFRICA, a toujours reposé sur 3 axes majeurs :
1°/ L’exposition du potentiel africain dans le secteur du numérique avec des espaces Starts Up et Innovations.
2°/ L’organisation de rencontres B2B entre entreprises du numérique africaines et internationales entre elles mais aussi entre ces dernières et les entreprises utilisatrices du numérique.
3°/ Les Forums Internationaux sur la transformation digitale appliquée aux autres secteurs de l’économie : l’agriculture, l’industrie et les services.
Les défis de la « formation 4.0 »
Les DRH et les Directions formation des entreprises ont un rôle majeur à jouer dans cette transformation digitale qui ne pourra être mise en oeuvre sans une adaptation en profondeur des savoirs, savoir-faire et savoir-être. Dans ce contexte la formation numérique constitue l’accélérateur attendu pour gagner en réactivité dans un contexte où les marchés imposent leur rythme.
Les apprenants sont de plus en plus exigeants, de plus en plus digitaux, ils veulent des formations efficaces, séduisantes et ludiques. Ils ne veulent plus suivre les fastidieux e-learning qu’on leur propose encore aujourd’hui et qu’ils oublient aussitôt fait. Ils ne sont pas plus indulgents avec les « serious games » parfois qualifiés de « médiocres imitations de jeux vidéo » ! Leur jugement est sévère et leurs attentes fortes. Ils veulent apprendre en prenant du plaisir ! Et ils ont raison car la satisfaction est une des conditions incontournables de l’efficacité de l’apprentissage.
De nouvelles approches pédagogiques, de nouveaux formats d’apprentissages et des innovations technologiques arrivent dans la formation. L’ingénierie pédagogique évolue avec le digital, la communication et ses outils de séduction, de conviction, de vitalité, s’invite dans la formation, l’intelligence artificielle est un puissant outil de personnalisation et de gamification…
Il faut décloisonner les temps de formation et les temps de travail, certaines formations doivent être accessibles au moment où le collaborateur en a besoin, sur son poste de travail. Pour ces nouveaux usages, le mobile learning et la réalité augmentée apportent la formation sur mesure « à la bonne personne, au bon endroit, au bon moment ». La réalité augmentée est une technologie particulièrement adaptée pour créer des supports qui soient à la fois outils de formation et outils d’assistance au poste de travail. La formation entre ainsi dans l’usine 4.0 pour le “training on the job” et pour favoriser l’allègement de la charge cognitive.
La réalité virtuelle, utilisée depuis des décennies pour l’entrainement dans les domaines spatial et militaire, se démocratise aujourd’hui dans la formation en apportant les immenses avantages que sont l’immersion réaliste, l’interaction, les scénarios sans limite. Elle permet par exemple d’interagir avec des machines virtuelles simulant les machines réelles, trop coûteuses pour être immobilisées, ou de se former dans des environnements virtuels sans risque.
Virtualisation, approches ludiques, mobile learning, et ingénierie pédagogique adaptée à ces nouveaux formats d’apprentissage, sont les outils qui vont permettre ce qu’on appelle la « formation 4.0 ».

01 juin 2022 à 10:00
2hr. 30min.

Présidence : M. ADAMA DIAWARA
Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Modérateur : Prof. Tiémoman Koné, Directeur Général de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire

PROGRAMME

10h00-10h15 : Ouverture du Forum par M. Adama Diawara, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Côte d’Ivoire
10h15-10h30 : M. Tiémoman Koné, Directeur Général de l’Université Virtuelle de
Côte d’Ivoire
10h30-10h45 : M. Taher Lakhdar, Président de l’Université Esprit, Tunisie
10h45-11h00 : M. Saliou Touré, Président de l’International University of Grand
Bassam, Côte d’Ivoire
11h00-11h15 : Mme Emilie Bourel, Directrice Qualité Knowledge & Performance
IFG, Executive Education Afrique, Côte d’Ivoire
11h15-11h30 : M. Amadou Diawara, Président de l’Université Virtuelle du Mali,
Président du Groupe Famib, Président du Cluster Digital Africa, Mali
11h30-11h45 : M. Martin Noel, Directeur de l’Académie de Transformation Numérique-Université Laval, Canada
11h45-12h30 : Débats
12h30-12h45 : Clôture par M. Adama Diawara, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Directeur général de l’Académie de la transformation numérique –
Université Laval

Titulaire d’un doctorat en recherche opérationnelle et d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) – gestion des opérations, Martin Noël débute sa carrière comme professeur en méthodes quantitatives à l’École des sciences de l’administration (ESA) de l’Université TÉLUQ en 2001, pour ensuite exercer la fonction de directeur de l’ESA, directeur des affaires académiques et finalement recteur. Dans le cadre de ce mandat, il a redéfini le positionnement stratégique de l’université par le biais, notamment, d’une importante transformation numérique. Ses actions ont visé à recentrer les activités de l’université sur les étudiants et leur réussite, à démocratiser l’accès aux études universitaires et à contribuer au développement socioéconomique du Québec.

En 2020, Prof. Noël devient le directeur général de l’Académie de la transformation numérique (ATN) de l’Université Laval, avec le mandat d’innover, tant sur les plans pédagogique, scientifique qu’académique, afin de développer une formation dynamique adaptée aux besoins de la fonction publique, des organismes privés et du public en général. Il a également bonifié l’offre de services de l’ATN en mettant en place une équipe en recherche marketing qui produit diverses enquêtes et mesures, dont les NETendances, qui permettent de constituer un portrait de l’évolution de l’usage du numérique par les Québécois.

NAISSANCE ET PARCOURS
Amadou DIAWARA, Chevalier de l’Ordre National. Il a grandi entre le Mali et la France. Digital transformation and Technological Innovations Expert – Speaker CEO and Founder of : Centre d’Innovation de Recherche Technologique et d’Industrie Créative (CIRTIC) Il a eu un long parcours dans différentes grandes sociétés internationales . Il retourne au Mali en 2010 afin de se lancer dans l’ingénierie informatique. Amadou a un MBA en Management des Projets Informatiques, son dernier diplôme et plusieurs autres certifications.

PDG du CIRTIC présent au Mali avec des représentations à l’international, qui emploie des centaines de collaborateurs.
– Editeur des solutions informatique (depuis 13 ans), Président du Cluster Digital Africa et du Centre d’Innovation de Recherche Technologique et d’Industrie Créative. Il est Président et fondateur du Cluster Digital Africa, une plateforme d’intelligence collective et de coconstruction qui a mis en place une panoplie de solutions digitales: CDA social; CDA Event; CDA Virtual Academy; CDA Crowfunding; CDA Biographie; CDA sondage et plein d’autres outils.
– Service de SMS Banking;
Aujourd’hui
– Président Fondateur du réseau des Universités Virtuelles notamment Cluster Digital Africa Virtual Academy
– Vice-président du Forum sur la Gouvernance de l’Internet au Mali;
– Membre du chapitre malien de ISOC (Internet Society);
– Membre de la Commission formation et TIC au Conseil des Investisseurs Européens au Mali(CIEM) et Membre de l’Union des Ambassadeur Franco-Maliens (UDA-FM)
– Membre de ASIM (Association des Sociétés Informatique du Mali;
– Représentant du Mali au CINVU (COMSTECH Inter – Islamic Network on Virtual University); – Membre du CAUDEV (Consortium Africain Universitaire pour le Développement de l’Enseignement Virtuel);
– Membre de AUNEGe (Association des Universités pour le développement de l’enseignement numérique en Économie et Gestion) en France, réseau des Universités Numérique Thématique (UNT),
– Ambassadeurs du Club des Dirigeants Marocains.

Président Directeur Général
Groupe ESPRIT

Tahar Ben Lakhdar est le directeur général du groupe Esprit. Depuis plus de quarante ans, il a participé/contribué au développement des réformes de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle en Tunisie, se positionnant au premier plan/en tant que leader pour préparer les étudiants à devenir des ingénieurs opérationnels, prêts à relever les défis du 21ème siècle.

Fondée en 2003, Esprit a vu le nombre de ses étudiants augmenter, passant de 40 à 12 000 aujourd’hui.

Après avoir obtenu l’accréditation pour toutes ses formations en ingénierie, Tahar Ben Lakhdar a lancé le projet « Fondation Esprit » qui consiste à offrir de nouvelles perspectives de formation et d’embauche à des étudiants issus de milieux modestes et méritants, réduisant ainsi la fracture sociale entre les jeunes.

Avant de fonder ESPRIT, il a contribué à la mise en place du réseau ISET : premier institut supérieur de technologie en Tunisie, IPEIN : premier institut préparatoire aux écoles d’ingénieurs en Tunisie, et ESPTT : Ecole Tunisienne des Postes et Télécommunications.

Il a été consultant pour divers ministères en Tunisie et pour de nombreuses agences internationales sur des projets relatifs à la formation professionnelle et aux réformes de restructuration de l’éducation.

Tahar Ben Lakhdar est à l’origine diplômé de l’Université Paris XIII, France, où il a obtenu un doctorat en physique en 1978.